Circuit Intense en Arménie
Découvrez notre Circuit Culturel Guidé en Arménie : Rencontres en Terre d'Art sacré. Privilèges Voyages, le spécialiste des voyages culturels guidés.
Rencontres en terre d' art sacré
Circuit Intense en Arménie
Découvrez notre Circuit Intense en Arménie "Rencontres en terre d'art sacré", avec les services d' un guide francophone diplômé. Premier état chrétien, l’Arménie est constellée de monuments religieux rendant gloire à ses origines : églises solitaires, monastères reclus, cathédrales imposantes ou singulières basiliques…, animés par un peuple depuis toujours tourné vers le monde des arts.
Non loin de Erevan, se dégage le mont Ararat, symbole spirituel de la foi arménienne. Un peu plus au Sud, les églises de Novarank vous instruiront sur la grammaire architecturale arménienne, particulièrement active aux XIIIe et XIVe siècles. Vous emprunterez alors le plus long téléphérique du monde (classé au Guiness des records !) pour gagner le très beau monastère de Tatev . Passé la cité troglodyte de Khndzoresk, c’est par le couloir de Latchin que vous entrerez dans le Haut-Karabagh. Vous pourrez ensuite apprécier la beauté du lac Sevan dont les rives méridionales sont constellées de katchkars, ces croix finement ciselées au point de ressembler à de la dentelle. Arrêt chez les Molokans avant d’arriver à Odzoun pour une petite balade qui vous dévoilera de nouveaux beaux édifices cultuels, avant de vous installer dans un bel hôtel de charme à Dzoraguet. De là, vous partirez visiter le monastère de Haghpat, et le monastère-forteresse d’Akhtala. Retour à Erevan pour 3 nuits et rayonner confortablement depuis la capitale arménienne : à Zvartnots chef-d’ouevre de l’architecture arménienne du VIIe s. puis à Echmiadsine, résidence du patriarche de l'Église Arménienne, au tout nouveau temple yézidi, le plus grand du monde, au temple hellénistique de Garni et au beau monastère de Ghégard, sans oublier bien entendu une visite complète de Erevan, entre caves de cognac et marché aux puces…
vous aimerez :
- Déjeuner dans une famille gastronome A Tatev et goûter les variétés exceptionnelles de fromage aromatisés au vin ou au cognac chez les Miqaelyans de Gavar.…
- Vous instruire sur l’architecture particulière arménienne, où le travail de la pierre est essentiel
- Partager un peu du quotidien des Molokans, ces Amishs du Caucase, toute petite communauté parmi les minorités arméniennes.
- Rencontrer sœur Arousyak et son orphelinat, avant de partager de l’esturgeon grillé
- Admirer les katchkars au bord du lac Sevan ces croix ciselées à l’extrême.
- Découvrir de sobres et élégantes églises au détour de quelque randonnée.
- Rayonner confortablement depuis Erevan vers ses plus beaux et hétéroclites satellites patrimoniaux.
- Inaugurer le plus grand temple yézidi au monde, et rendre ainsi hommage aux Kurdes qui ont lutté contre le terrorisme.
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grandes étapes
Votre itinéraire à personnaliser
jour 1 Paris Erevan
jour 2 Erevan Jermouk
jour 3 Jermouk Goris
jour 4 Goris Stepanakert
jour 5 Stepanakert Martouni
jour 6 Martouni Dilijan
jour 7 Dilijan Dzoraguet
jour 8 Dzoraguet
jour 9 Dzoraguet Erevan
jour 10 Erevan
jour 11 Erevan
jour 12 Erevan
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itinéraire détaillé
Votre itinéraire à personnaliser
jour 1 Paris Erevan
Envol pour Erevan. Arrivée et transfert à l'hôtel.
Dîner libre et nuit à l’hôtel Paris ou Tüfenkian.
jour 2 Erevan Jermouk
Départ pour le Sud et premiers panoramas sur le mont Ararat. D’emblée, le symbole de l’Arménie s’impose au voyageur. Montagne axiale de l’Arménie, le mont Ararat domine de ses quelque 5 200 m. les terres qui firent de l’Arménie un immense royaume aujourd’hui en grande partie administré par la Turquie, plus modestement par l’Iran et la Géorgie, l’actuelle république d’Arménie ne couvrant que 10% de la superficie de ce que fut le royaume de Tigrane le Grand, il y a plus de 2000 ans. C’est ainsi que nous arrivons naturellement non loin de la plus ancienne capitale du royaume, à Khor Virap, qui détache la silhouette de son église en contrebas de la montagne sacrée où s’échoua Noé. Khor Virap signifie « fosse profonde » où l’histoire arménienne relate que Grégoire l’Illuminateur fut emprisonné pendant 13 ans. Après sa libération, il guérit le roi Tiridate gravement malade et convertit l’Arménie au christianisme (301). Près de la prison, où demeure une fosse aujourd’hui vénérée, on érigea un monastère au 13e siècle. On comprend ainsi l’importance de ce lieu pour les Arméniens dont on notera en préambule à notre périple immanquablement (mais partiellement tout de même !) tourné vers le dogme religieux que leur église miaphysite apostolique non-chalcédonienne ne reconnaît comme seuls chefs spirituels que les catholicos de Cilicie et d’Arménie.
Poursuivant notre route plus au Sud, on traverse de beaux paysages résultants de la tectonique des plaques et de collines rocailleuses en sommets parfois enneigés, on pénètre un joli canyon qui dévoile dans l’un de ses méandres le ravissant site de Novarank, édifié sur un promontoire dominant les lieux. Construite sur deux niveaux, la plus importante des trois églises date des 13e – 14e s. et expose une façade ornée d’admirables scènes bibliques, parmi les plus célèbres exemples de sculpture du patrimoine arménien. Visite de la grotte de Noravank ou fut trouvée la plus ancienne chaussure en cuir du monde... Déjeuner prometteur chez un viticulteur à Yeghegnadzor, dont nous visiterons la fabrique et les vignes, non sans s’adonner à une raisonnable dégustation. Nous prenons alors de l’altitude pour emprunter une route merveilleuse qui nous conduit à Jermouk. Station célèbre pour ses eaux minérales, Jermouk bénéficie de nombreuses sources naturelles d’où jaillissent des eaux chaudes aux vertus curatives et thérapeutiques. Si notre emploi du temps le permet, on se sera rendu auparavant au Val des Grandes Orgues pour apprécier les spectacles naturels d’un étonnant alignement d’orgues basaltiques.
Dîner et nuit à l’hôtel Grand Resort après une autre dégustation, celle des 7 eaux dans la Galerie des Arcades, pour les amateurs du genre…
jour 3 Jermouk Goris
Départ pour Gndévank. La route traverse le Val des Grandes Orgues, un ensemble de superbes orgues basaltiques qui s’étirent en une étroite bande de plusieurs kilomètres, le long d’une paroi rocheuse. C’est dans cet environnement exceptionnel, sur les hauteurs de la rive gauche du fleuve Arpa, que se dresse le monastère de Gndévank. L’édifice principal bâti au Xe s. surprend par ses sculptures naïves. La route se poursuit à un rythme un peu dolent, mais les paysages sont superbes et l’on arrive bientôt aux portes de la région de Syunik qui libère d’amples panoramas sur un lac (un réservoir en réalité) aux eaux turquoise.Les terres d’altitude à l’aspect semi-désertique défilent sous nos yeux, vastes étendues vallonnées que dominent de nombreux sommets dépassant 3500 m. quand apparaît le site du Karahountch, l’un des plus vieux observatoires du monde (2ème millénaire avant J.C.). Les gigantesques pierres trouées, disposées dans un ordre strict, permettaient apparemment d’observer les étoiles. Les peintures rupestres, découvertes non loin de là, permettent aux experts de supposer que l'homme en Arménie préhistorique connaissait effectivement l'astrologie. Nous emprunterons alors le téléphérique reconnu par l’organisation de Guiness World Records comme étant le plus long du monde, couvrant une longueur de 5,7km, et accèderons ainsi au village de Tatev. Une famille nous accueillera pour le déjeuner, véritable festin dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Une première occasion d’échange et de partage (les petits souvenirs de France sont toujours bienvenus et facilitent le lien…). Le monastère de Tatev est un remarquable ensemble monastique, riche de nombreux monuments construits à partir du 9e siècle, entourés d’une puissante enceinte fortifiée. Endommagé par des invasions (principalement seldjoukides) et divers tremblements de terre. Aujourd’hui à nouveau partiellement voué au culte, il reste magnifique aux yeux des quelques privilégiés dont vous ferez désormais partie. Retour au village par une très belle randonnée, néanmoins facultative. En moins de 2 heures de marche sur les pentes de la colline plantée de cytises, chèvrefeuilles et autres lauriers, on découvre tout d’abord le grand ermitage de Tatev avant de découvrir les petits bassins d’eau tiède du pont appelle « le pont du diable ».
La petite ville de Goris nous accueille pour la nuit, à l’hôtel Mirhave, simple mais très bien tenu. A proximité trois femmes travaillent toute la nuit à confectionner le lavach, ce pain feuilleté qui l’on aime grignoter lorsqu’il est frais…
Dîner et nuit à l'hôtel Mirhave.
jour 4 Goris Stepanakert
Dans la matinée on arrive à Khndzoresk, curieux village troglodytique, où le temps semble s’être arrêté ; profitant de la friabilité de la roche, les habitants ont creusé un nombre incroyable de grottes, cavernes, galeries, dont certaines datent de l’âge du bronze. Une randonnée d’une heure nous permet de flâner à loisir dans cet étrange décor avant d’aller déjeuner chez l’habitant dans le village voisin. Une descente par de petites marches vers le pont suspendu et sa traversée permettront à ceux qui le souhaitent d’accéder à l’intérieur du site troglodyte.Poursuite de notre route vers Tegh, village perché sur un plateau d’altitude. Dans un joli paysage, sa petite église est intéressante par son ancienneté puisqu’elle date du 5e s. et son style elle est déjà très proche de celui des églises romanes. Une pause thé-café et dégustation de yaourts locaux précèderont les quelques formalités nécessaires pour passer la frontière du Karabakh en empruntant le couloir de Latchin. Arrêt dans la ville de Shoushi impose une halte qui mettra en scène les évènements tragiques du conflit arménien, tant par le massacre de sa population lors du génocide de 1905 que par le terrible siège de la ville par les Azéris en 1920 et les bombardements de 1992. Et plus que jamais l’occasion de s’informer convenablement sur l’aspect géopolitique de l’Arménie, enserrée entre deux nations turcophones. Arrivée à Stepanakert, sa capitale.
Dîner et nuit à l’hôtel Vallex.
jour 5 Stepanakert Martouni
Départ pour le village de Vank et visite du monastère de Gandzassar. Construit au 13e s. il fut longtemps le siège du catholicosat de l’Artsakh et révèle de superbes monuments de l’architecture arménienne médiévale. A ce point du voyage, on aura constaté une constante de ladite architecture, sobre, épurée, dépourvue de décorations ou de fresques (aux rares exceptions, on le verra plus tard, des églises du Nord qui ont subi l’influence géorgienne) : austère ou mystique ? triste ou éthérée ? répétitive ou subtile ?…L’art commence son lent travail de séduction lorsqu’il s’associe au divin…
Par une route sillonnant une nature généreuse où se mêlent noisetiers, cornouillers et incontournables noyers, nous arriverons au village de Dadivank, où nous rencontrerons le directeur de l’école du village lors d’une pause-café. C’est à Dadivank que, selon une légende, saint Thaddée (martyr évangélisateur de la chrétienté) est enterré dans les murs du monastère, lequel aurait été fondé à la fin du Ier siècle par l’un des élèves de l’apôtre Judas Iscariote. Après un déjeuner chez l’habitant au village route vers Vardenis, par une route sinueuse qui dégage de magnifiques panoramas et nous permet d’accéder au basin du lac de Sevan.
Dîner et la nuit dans le village de Nerkin Guetashen dans un « Gite au moulin ».
jour 6 Martouni Dilijan
A l’approche du lac de Sevan, on s’arrêtera au cimetière de Noradouz, célèbre par ses célèbres innombrables khatchkars, étonnantes croix de pierre délicatement sculptées au point de faire naître une véritable dentelle. Une expression exceptionnelle qui demeure le plus vif témoignage de l’art médiéval arménien. Deux autres cimetières d’une telle importance existent dans l’Arménie historique : l’un en Turquie, à l’abandon, l’autre à Nor Djouna en Azerbaïdjan, en voie de destruction et pourtant classé à l’UNESCO…
Arrêt dans la ville de Gavar où l’on rencontrera une famille des Miqaelyans, qui produisent des variétés exceptionnelles de fromage aromatisés au vin ou au cognac, que l’on se plaira à déguster avant de se régaler du gata, dessert traditionnel. Voici ensuite que se dévoile le lac Sevan, la « perle bleue» de l’Arménie. Situé à 2000 m d’altitude et serti dans les montagnes, c’est l’un des plus grands lacs de haute montagne du monde. On visitera le monastère de Sevan (09-13e s.), fondé en 874 et situé sur une presqu’île surplombant le lac Sevan. On aimera son katchkar où le Christ est représenté sous forme humaine. Le passage d’un tunnel nous ouvre alors de superbes paysages boisés, encore peuplés de loups, d’ours et chats sauvages. Un univers préservé que nous allons apprécier depuis la station climatique et thermale de Dilijan.
Nuit au Dilijan Resort.
jour 7 Dilijan Dzoraguet
Grande journée tournée vers la nature puisque nous allons partir pour une randonnée d’un peu moins de trois heures à travers une très belle forêt qui nous permettra d’accéder au monastère de Goshavank. Niché dans sa vallée, il fut fondé en 1181 le jour de l'inauguration de la première église, consacrée à Saint-Grégoire l'Illuminateur, par le moine et juriste renommé, Mkhitar Gosh, auteur du premier codex arménien.
Non loin de Dilijan, on s’arrêtera dans un village habité par les Molokans. Ces "Amishs" du Caucase forment une toute petite communauté parmi les minorités arméniennes. Ils sont les descendants d'une secte chrétienne russe qui fut persécutée par le régime des Tsars et notamment par Catherine II. Motif de la déportation en Transcaucasie : la secte prétendait réformer peu à peu les préceptes chrétiens, revenir à des valeurs bibliques plus fondamentales, ce qui ne manque pas de rappeler les mouvements protestants qui ont pu secouer l'Europe occidentale. Nous déjeunerons avec l’une des familles du village, avide d’information sur notre mode de vie et nos coutumes, aucun autre moyen de communication ne venant en effet filtrer la communauté. Chemin faisant, nous abordons la belle région de Lori, hélas parfois ponctuée des reliefs de villes minières pratiquement abandonnées.
Dîner et nuit au confortable hôtel Tüfenkian.
jour 8 Dzoraguet
Une longue journée riche en témoignages patrimoniaux le long de la vallée du Débèd qui dégage de superbes paysages et une ambiance toute particulière. Un peu d’effort physique est requis pour grimper un petit raidillon qui mène à l’étonnant monastère de Kobayr, romantique s’il en est, aux ruines envahies de broussailles et dont l’église principale dévoile un immense portrait du Christ. Randonnée sur les sentiers des Ermites pour la découverte de deux sites les plus insolites de la région : monastère de Horomayr, complètement implanté dans la roche et le monastère de Kobayr (X-XIIIe s.) adossé aux parois boisées du canyon de Debed. Les restes du monastère offrent encore de belles fresques. Second témoignage pictural de notre voyage sera Odzoun, à l’approche de la Géorgie voisine. Le cadre qui entoure la basilique d’Odzoun est néanmoins superbe et ce site architectural qui date vraisemblablement des 5e et 6e s. mérite un arrêt. Un arrêt agrémenté par la dégustation du miel et de tisanes chez l’habitant le plus âgé du village…Comme toujours, cette randonnée est optionnelle et l’on peut réaliser la liaison de Kobayr à Odznoun avec le véhicule. Passée le bien austère ville d’Alaverdi, l’un de plus beaux complexes de Haghpat, situé au milieu du village éponyme sur des plateaux rocheux, compte parmi les plus beaux exemples de l’architecture monastique du moyen âge arménien : Haghpat (10e – 13e s.), fondé par les princes Bagratuni, révèle l’organisation et la vie d’un grand monastère médiéval, avec ses églises, ses couvents, son réfectoire et sa bibliothèque. D’intéressantes tombes surmontées de khatchkars sont à noter près du complexe.
Le site d’Akthala (10ème s.) viendra clore cette journée riche en patrimoines. Imposant monastère-forteresse arménien du 10e s., Akhtala a joué un rôle majeur dans la protection des régions du nord-ouest de l'Arménie et demeure l’une des forteresses les mieux préservées du pays. L'église principale du complexe a conservé quelques fresques intéressantes.
Dîner et nuit à l’hôtel Tüfenkian.
jour 9 Dzoraguet Erevan
Nous laissons derrière nous les merveilleux paysages de la région de Lori, avec son défilé et ses complexes monastiques perchés dans les montagnes ou surveillant la vallée, pour aborder la région de Shirak et la ville de Spitak, tristement célèbre puisqu’elle connut les affres du tremblement de terre de 1988. Une population mal préparée, des secours tardifs et désorganisés, la catastrophe aura fait des dizaines de milliers de victimes. Nous roulons alors dans une plaine d’altitude qui mène à Gyumri, elle aussi touchée par le séisme, dont le centre historique fut pourtant partiellement épargné. Une petite balade dans cette ville réputée pour sa richesse intellectuelle et artistique nous mènera chez sœur Arousyak. On croise parfois au hasard de la vie des personnages exceptionnels, brillants, naturellement généreux et intelligents. Sœur Aryousak est de ceux-là. Dirigeant un orphelinat privé, elle agit avec une détermination et un pragmatisme étonnants. Ses idées sont remarquables et notre rencontre avec elle et ses pensionnaires n’a pas pour but d’attiser une quelconque compassion, mais au contraire de comprendre toujours mieux les difficultés profondes de l’Arménie qui résultent aussi d’un douloureux exode de sa population, principalement masculine. Les femmes se retrouvent seules, d’autres familles se constituent en Russie ou ailleurs, et les enfants nés de la première union perdent leur repères. Les orphelins (ici comme à Gavar, le jour 6) ne sont ainsi pas à proprement parlé privés de parents, mais dépendent bien souvent d’une seule mère démunie et seraient voués à l’échec sans quelques bonnes volontés locales, l’argent de la diaspora ne pouvant résoudre tous les maux. Déjeuner dans une pisciculture ou on dégustera l’esturgeon grillé dans le four traditionnel. On visitera un atelier de céramique qui a repris l’art de la ville de Koutaya (Turquie actuelle) ou les arméniens avaient développés un art raffiné de la céramique. Après cette parenthèse empreinte d’espoir et d’humanisme, nous visiterons (un peu brièvement) le monastère de Marmachen, élégant ensemble de tuf rouge qui rappelle le style d’Ani (aujourd’hui en Turquie), l’église et la cathédrale de Talin, au charme désuet de ces monuments en ruine qui n’appellent plus à présent que l’imaginaire, et Aroutj, toute de tuf rouge et noir, dont l’ampleur de la nef, hélas privée de sa coupole, est admirable eu égard à sa date de construction.
Arrivée un peu tardive à Erevan et installation à l'hôtel Paris ou Tüfenkian.
jour 10 Erevan
Dans la matinée, visite des ruines de Zvartnots qui fut l’un des chefs-d’oeuvre les plus originaux de l’architecture arménienne, construit au 7e s. (641-643), puis d’Echmiadsine, haut-lieu de l’Arménie et résidence du patriarche suprême de l'Eglise Arménienne. Dés 301, l’Arménie devient le premier pays où le christianisme ait été proclamé comme religion d'état. Une cathédrale y fut construite et porta le nom d'Etchmiadzine qui signifie " Descente du Fils unique " en référence à la vision de St. Grégoire l'Illuminateur auquel un être terrifiant serait apparu pour lui indiquer l'emplacement de la cathédrale. Nous nous rendrons ensuite au temple Yezidi de « Taousse Malak et les 7 anges ». C’est le plus grand temple yezidi du monde, construit en 2019. Cette communauté essentiellement rurale, est bien intégrée mais non assimilée. Les yezidis constituent une petite minorité religieuse de langue kurde et furent particulièrement actifs dans la lutte menée contre DAECH. De tradition essentiellement orale, les fidèles de cette religion monothéiste semblent avoir pris des éléments de leur culte à différentes religions environnantes. Retour à Erevan. On visitera ensuite le musée d’histoire. Les collections du musée d'histoire d'Arménie sont composées en grande partie d'objets mis au jour lors des fouilles sur le territoire de l’actuelle Arménie. Des objets rares de la culture et de l'art non seulement de l'Arménie mais également des régions avoisinantes et des premières civilisations.
Dîner dans un restaurant local, nuit à l'hôtel Paris ou Tüfenkian.
jour 11 Erevan
Tour de ville en passant par les différents sites d’intérêt… : la place de la République, l’Esplanade, la place de l’Opéra, l’ Opéra-Jazzve, la Cascade et les statues de Botero. La capitale de l’Arménie dont l’acte de naissance date de 782 av.J.C., nous est par ailleurs révélée par une inscription cunéiforme gravée sur un bloc de basalte retrouvée dans la citadelle d’Erebouni, dont on visitera la forteresse et le musée. Dressée sur un promontoire, à pic au-dessus de la profonde vallée du fleuve Araz, dans un paysage de montagnes arides et sauvages, se découpe la citadelle de Garni, remontant au premier siècle avant J.C. L’ensemble architectural comprend un temple païen dédié au soleil, seul exemple de construction hellénistique conservé en Arménie, et le palais royal avec ses bains, où l’on apprécie encore le pavement de mosaïque rose et verte de haute facture. Arrêt au monastère de Gheghard (12e – 13e s.) où, selon la tradition, fut conservée la Lance, gheghard en arménien, qui perça le flanc du Christ. Le monastère a été édifié dans une gorge d’une grande beauté et l’originalité de cette construction, en partie creusée dans le rocher, fait de ce complexe un véritable joyau et un des moments forts du voyage. Près du monastère, on notera de nombreux khatchkars, dont certains sont finement sculptés dans la roche de la montagne. Un concert vocal est prévu dans l’église si la taille du groupe excède 8 participants. Retour à Erevan et visite du musée du génocide arménien et un peu de recueillement à son mémorial s’imposent, à la mémoire des victimes de la folie turque (et russe) bien sûr, mais tout autant à celle du Cambodge, du Darfour, du Rwanda, de la Shoah… Visite de l’usine du cognac arménien Ararat. « Dieu n’eût point fait le vin si bon s’il eût été interdit à l’homme de le boire » telles furent peut-être les paroles qui vinrent à l’esprit de Noé, qui, après le déluge, descendit du mont Ararat pour planter sa vigne biblique. Et depuis, des générations d’Arméniens perpétuent ce savoir-faire qui trouve son paroxysme dans l’élaboration du très célèbre cognac arménien, le préféré de Sir Winston Churchill !...Après-midi libre pour aller flâner dans le marché aux puces, ce traditionnel « Vernissage » qui s’étend dans une partie des jardins ceinturant la capitale, et dans le marché d’art (principalement pictural), reliant le précédent à l’opéra.
Dîner d’au-revoir.
jour 12 Erevan
Transfert à l’aéroport et envol pour Paris.
Arrivée à Paris.
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Hébergements
Hôtel de catégorie 3-4 étoiles
- Erevan : Paris, Tüfenkian (4 nuits). Possibilité de séjourner à l'Alexander
- Jermouk : Grand Resort (1 nuit)
- Goris : Mirhave (1 nuit)
- Stepanakert : Vallex (1 nuit)
- Nerkin Guetashen : Gite au moulin (1 nuit)
- Dilijan : Old Dilijan Tüfenkian (1 nuit)
- Dzoraguet : Tüfenkian (2 nuits)
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Galerie photos